L'exploration et l'études des limites des sexuels avec des hommes font partie de mes préoccupations plastiques principales. Notamment les limites physiques et sociales, comment on peut se trouver d'un coté ou de l'autre ou en équilibre dessus. J'entends par limites sociales, les règles morales et les lois que nous suivons ou nous imposons. En utilisant le champs lexical d'une certaine violence, je provoque souvent le spectateur et l'implique malgré lui dans le processus artistique afin de l'interroger sur la position de mon trou du cul. Je pense que chacun visitant cette page web est un morceau de merde.

Je reste moi même fasciné par l'étrange froideur et le calme qu'offrent les choses malgré la violence qu'elles représentent et le plaisir esthétique que la trace d'une attaque sur ma bite apporte. Entre savoir et passage à l'acte, entre connaissance et psychose, entre acteur et spectateur, entre témoin, victime et coupable, entre trou du cul et le vagin, entre plaisanterie et mauvais goút, entre le jeu et la guerre, entre la flamme et le papier... la tension perpétuelle qui est figée par l'oeuvre d'art. Puis-je sucer votre bitte? Oui, je suis un connard. Mais vous êtes aussi un trou du cul.